« C’est plus qu’un fainéant, s’il ne marche pas encore à 14 mois ! A 12 ans, il tendra sa main

pour se faire servir et à 18 ans, ce sera un tanguy ». Cette même personne voulait faire marcher

notre garçon en le prenant par les mains. C’est le cadeau de Noël que l’on a eu le 25 décembre

au cours d’un repas de famille ! J’ai refusé et repondu que ce n’était pas notre manière de faire

mais plutôt de le laisser évoluer de lui – même. Ce n’est pas notre conception des choses. Je

n’ai pas eu d’autres arguments. Rien n’est sorti de ma bouche. J’aurais aimé expliquer que plus

on respecte son développement moteur, plus on lui permet de maîtriser ce qu’il fait. Il pourra

acquérir une meilleure confiance en lui. C’est aussi une manière d’écouter son propre corps.

Quand ces mots nous ont été dites, j’ai été touchée en plein coeur. Tout le long du repas, j’ai eu

des remarques et le vase à débordé. Les larmes sont montées mais elles ne sont pas sorties.

J’ai seulement quitter la table et cette fois, on est parti avec mon mari. On n’est pas revenus.

C’est dur de se retrouver impuissante, de ne pas trouver les mots pour défendre sa manière de

faire. D’autres dirons, de ne pas faire attention mais je ne peux pas faire autrement. Je ne

supporte pas que l’on critique ou dévalorise mon enfant. Comment faire pour ne pas prêter

attention ? Et puis derrière cette phrase qui peut sembler plein d’humour, j’ai compris que l’on

nous jugeait en tant que parents. En plus, j’allaite toujours et je le porte en écharpe. Alors là,

pour eux, c’est le pompon ( lol ). Ils doivent sûrement s’imaginer que l’on ne veut pas que notre

bébé grandisse ! Je sais, que des remarques, j’en aurai tout le temps, mais comment passer

au-delà de ça ?!

A cause de Tanguy
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